Une alliance de groupes rebelles a annoncé avoir pris le quartier gouvernemental de Ramoussa, à la périphérie sud d'Alep, d'où ils ont fait la jonction avec les quartiers rebelles de l'est de la deuxième ville de Syrie, enjeu majeur du conflit.
Mais la route reste dangereuse pour les civils, souligne l'OSDH, son directeur Rami Abdel Rahmane faisant état de "combats et raids aériens sporadiques, mais de moindre intensité".
"Pas un seul civil n'a quitté les quartiers car la route est très dangereuse et pas sécurisée", a-t-il expliqué à l'AFP.
Samedi, des combattants du camp rebelle s'étaient dans un premier temps emparés de plusieurs bâtiments dans une académie militaire à l'extrémité sud-ouest d'Alep. Ils ont par la suite avancé et pris le quartier de Ramoussa d'où ils ont pu rejoindre les quartiers rebelles jusque-là assiégés par le régime. Selon l'OSDH, au moins 130 civils ont été tués depuis l'offensive lancée par les groupes rebelles sur le sud d'Alep le 31 juillet. Les affrontements ont fait plus de 700 morts parmi les combattants des deux camps, la plupart côté rebelle en raison de la "supériorité aérienne" du régime, précise l'Observatoire.