"Le 6 mars vers 15H00 (12H00 GMT), un avion de transport An-26 s'est écrasé sur l'aérodrome de Hmeimim. Selon les données préliminaires, il y avait 26 passagers et six membres d'équipage", indique le ministère de la Défense dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
"La catastrophe, selon les informations préliminaires, est apparemment due à un problème technique", a ajouté la même source, précisant que l'appareil s'est écrasé à 500 mètres de la piste d'atterrissage de la base russe et qu'il n'avait pas été visé par des tirs.
Une commission du ministère de la Défense va étudier "toutes les versions possibles de ce qui s'est passé", précise le communiqué.
Ce n'est pas le premier drame impliquant un avion de transport militaire russe se dirigeant vers Hmeimim. En décembre 2016, un Tupolev Tu-154 transportant notamment des membres des Chœurs de l'Armée Rouge s'était écrasé dans la mer Noire peu après son décollage d'Adler (sud), faisant 92 morts.
En octobre 2017, un bombardier Su-24 s'était en outre écrasé au décollage de Hmeimim, tuant les deux pilotes de l'appareil.
Depuis le début de son intervention militaire en Syrie en septembre 2015, l'armée russe a déployé des dizaines d'avions d'attaque et de bombardiers opérant depuis la base aérienne de Hmeimim, située dans le fief alaouite du président syrien Bachar al-Assad, près de Lattaquié.
Sans compter ce crash, 45 soldats russes ont été tués officiellement lors de l'intervention militaire en Syrie. L'armée russe n'a pas précisé si les passagers de l'Antonov étaient des militaires.
L'Antonov 26, bimoteur à hélice court et moyen-courrier, peut transporter jusqu'à quarante personnes à 6.000 mètres d'altitude et a été lancé en 1969. Les derniers modèles ont été construits en 1986.