L’ambassade saoudienne à Beyrouth a affirmé «suivre de près l’évolution de la situation» dans le sud du Liban, où au moins 18 personnes ont été tuées dans des échanges de tirs entre le Hezbollah pro-iranien et des militants palestiniens d’une part, et Israël de l’autre.
La plupart des victimes sont des combattants, mais un journaliste de Reuters et deux civils y ont aussi été tués. Au moins trois personnes ont également été tuées du côté israélien.
Ces tensions s’inscrivent dans le conflit déclenché par l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, pour la plupart des civils le jour de l’attaque.
Israël a riposté en bombardant sans relâche la bande de Gaza, faisant près de 3.500 morts, pour la plupart des civils, selon les autorités locales.
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Le Hezbollah libanais, qui comme le Hamas est soutenu par l’Iran, avait appelé à une «journée de colère» mercredi contre Israël, lui imputant un tir meurtrier mardi soir contre un hôpital de la ville de Gaza.
Des centaines de ses partisans se sont rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth pour protester contre cette frappe, dont Israël impute la responsabilité au Jihad islamique, autre groupe armé palestinien, qui dément.
Le royaume du Golfe, qui a suspendu du fait de cette guerre les discussions en vue d’une normalisation de ses relations avec Israël, a appelé ses citoyens restés au Liban à «faire preuve de prudence et à se tenir à l’écart des lieux où se déroulent des rassemblements ou des manifestations».
Le Koweït a également déconseillé cette semaine à ses ressortissants de se rendre au Liban. Les personnes souhaitant se rendre au Liban devraient «reporter leur voyage à ce stade», a indiqué le ministère des Affaires étrangères koweïtien dans un communiqué.