L'enfant, Rayyan Mohammad, de nationalité jordanienne et dont le sexe n'a pas été précisé, a succombé à ses blessures dans une clinique de la ville, a précisé l'agence.
Le gouvernorat d'Istanbul a de son côté indiqué dans un communiqué que 52 personnes étaient toujours soignées, dont 20 en soins intensifs. Les autorités turques avaient évoqué jeudi un bilan de 19 étrangers parmi les tués.
L'attaque, la quatrième et la plus meurtrière en Turquie depuis le début de l'année, n'a toujours pas été revendiquée mais les responsables turcs ont pointé du doigt le groupe Etat islamique (EI).
"Il est apparemment clair que c'est l'affaire de Daech", a déclaré vendredi soir le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Leur place est en enfer", a-t-il dit.
Dans le cadre de l'enquête, la police a arrêté 24 personnes à Istanbul, dont 15 étrangers, selon l'agence de presse progouvernementale Anadolu.
Les autorités ont affirmé que les kamikazes étaient un Russe, un Ouzbek et un Kirghiz tandis que l'agence Anadolu, elle, a avancé les noms de Rakim Bulgarov et Vadim Osmanov, sans préciser leur nationalité. Les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale font partie des plus importants fournisseurs de jihadistes en Syrie et en Irak.
Des médias turcs ont identifié un Tchétchène du nom d'Akhmed Tchataïev comme le cerveau de l'attentat de l'aéroport. Il serait le chef de l'EI à Istanbul, selon le quotidien Hürriyet.
Par ailleurs, un homme qui a crié "kamikaze" samedi sur un marché bondé d'Umraniye, quartier populaire de la rive asiatique d'Istanbul, a provoqué un mouvement de panique dans lequel une femme a été légèrement blessée, ont rapporté les médias.