«Nos troupes améliorent leur position dans la quasi-totalité de cet espace, un espace assez vaste», a-t-il déclaré dans un entretien à la télévision russe dont un extrait a été publié dimanche sur les réseaux sociaux du journaliste l’ayant interrogé, Pavel Zaroubine. «Cela concerne les zones de Koupiansk, Zaporijjia et Avdiïvka», a ajouté M. Poutine.
«Cela concerne les zones de Koupiansk, Zaporijjia et Avdiïvka», a ajouté M. Poutine, se félicitant de cette stratégie de «défense active» menée par son armée.
Ces déclarations du président russe sur la situation autour d’Avdiïvka interviennent au moment où son armée a dit avoir effectué des progrès dans le secteur, déterminée à prendre en tenaille cette ville située à moins de 15 km au nord de Donetsk, la capitale, sous contrôle russe, de la région éponyme dont Vladimir Poutine a revendiqué l’annexion il y a un an.
Avdiïvka était brièvement tombée en juillet 2014 aux mains des séparatistes prorusses soutenus et armés par Moscou, avant de revenir sous contrôle ukrainien.
Depuis, elle marque la ligne de front dans cette zone et était déjà régulièrement bombardée avant même l’offensive russe de l’Ukraine en février 2022.
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Samedi, le maire ukrainien de la ville Vitaly Barabach avait affirmé que la situation y était «très tendue», les Russes tentant, selon lui, d’«encercler la ville» avec «de plus en plus de troupes».
Jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait, lui, assuré que son armée «tenait bon» et résistait à l’assaut des soldats de Moscou.
Selon le maire, un peu plus de 1.600 civils demeurent à Avdiïvka et les évacuations y sont difficiles du fait des constants bombardements. Avant l’offensive russe, la cité comptait 30.000 habitants.
L’attaque russe pour Avdiïvka intervient après quatre mois d’une difficile contre-offensive ukrainienne, l’armée de Kiev n’ayant repris que quelques villages aux mains des Russes.
Vladimir Poutine a une nouvelle fois répété dimanche que cette contre-offensive avait «complètement échoué». «Nous savons que dans certaines zones de combat, la partie adverse prépare de nouvelles opérations offensives. Nous le voyons, nous le savons. Et nous réagissons en conséquence», a-t-il toutefois souligné.