Vidéo. La Mecque: un Saoudien tente de s'immoler par le feu près de la Kaaba

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Un Saoudien, décrit comme un "déséquilibré mental" a tenté de s'immoler par le feu près de la Kaaba, à La Mecque, ont indiqué les autorités mardi.

Le 07/02/2017 à 12h15

Un témoin a toutefois affirmé que cet individu avait voulu mettre le feu au tissu recouvrant la Kabaa.

L'incident s'est produit lundi avant minuit, a déclaré un porte-parole de la force de police chargée de la protection de la Grande Mosquée de La Mecque. Selon lui, l'homme, âgé d'une quarantaine d'années, s'est aspergé d'essence avant de tenter de mettre le feu à ses habits.

Vite alertés, les policiers chargés de la protection des lieux ont réussi à empêcher cet homme de mettre le feu à ses habits et de l'interpeller.

"Ses agissements laissent penser qu'il s'agit d'une déséquilibré mental", a affirmé le porte-parole.

Le site d'information Sabq, proche des autorités, a donné une autre version de l'incident en indiquant que cet homme a en fait tenté de mettre le feu au tissu recouvrant la Kaaba, situé au centre de la Grande mosquée de La Mecque vers laquelle se tournent les musulmans pour prier.

Un témoin de l'incident, le Saoudien Ghazi Darwiche, a indiqué à Sabq avoir vu un individu asperger d'essence le tissu couvrant la Kaaba, en lançant des slogans "takfiris", propres aux jihadistes.

Ce témoin a ajouté avoir donné l'alerte, ce qui a permis aux policiers d'interpeller l'individu alors que des séquences vidéos circulant sur les réseaux laissent supposer que le fautif a tenté de mettre le feu au tissu recouvrant la Kaaba.

Ce tissu, fait de soie brodée d'or, est remplacé chaque année. Il était traditionnellement confectionné en Egypte, mais les autorités saoudiennes ont mis en place un atelier spécial à La Mecque pour le fabriquer.

La Grande mosquée de La Mecque, le premier Lieu Saint de l'islam est ouverte 24 h/24 devant les fidèles venant effectuer la "Omra" ou les cinq prières quotidiennes.

La Grande mosquée avait été occupée en novembre 1979 par plus de 400 fondamentalistes conduits par le Saoudien, Juhayman al-Oteibi, qui avait affirmé que l'un de ses assaillants était le Mahdi, "l'imam caché" dont les chiites attendent la réapparition pour annoncer la fin du monde.

Les lieux avaient été repris par les autorités au prix d'une lourde intervention des forces de l'ordre. qui avait fait des dizaines de mort.

Le 07/02/2017 à 12h15