Le Dr Moncef Slaoui s'est réjoui de la vitesse à laquelle le processus de recherche s'est déroulé.
«On a progressé de manière très satisfaisante, très rapide, sans mettre en péril la sécurité, l'innocuité des vaccins», a assuré le directeur scientifique de l'opération Warp Speed.
L'objectif de cette opération d'envergure, qui a reçu un budget d'un total de 18 milliards de dollars et a aussi bénéficié de l'aide logistique de l'armée américaine, était de produire et de distribuer 300 millions de doses de vaccins, dont les premières seraient disponibles d'ici janvier 2021.
«A l'heure actuelle, il y a environ 6,5 millions de doses du vaccin de Pfizer–BioNTech et quelque 2 millions de celui de Moderna, mais la distribution doit attendre l'approbation de la FDA [la Food and Drug Administration, l'agence fédérale américaine des denrées alimentaires et des médicaments, Ndlr]. D'ici la fin de l'année, il y aura près 20 millions de doses de chacun des deux vaccins», a expliqué le Dr Slaoui.
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Anticipant l'approbation de deux autres vaccins, ceux de Johnson & Johnson et d'AstraZeneca, vers la fin du mois de janvier ou au début du mois de février, le Dr Slaoui a estimé qu'il y aura suffisamment de vaccins pour couvrir entre 50 et 60 millions de personnes par mois.
Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, auront vacciné l'ensemble de la population américaine vers mai ou juin 2021.
Les premières doses de vaccin fabriquées sur le sol américain seront en priorité adminsitrés aux citoyens américains, a précisé ce chercheur en immunologie et biologie moléculaire.