Venus passer des vacances au Maroc à bord de leur camping-car, ils se sont retrouvés bloqués comme tant d’autres à la fermeture des frontières. Près de quatre mois plus tard, ils rentrent enfin chez eux.
Contents de revenir, de retrouver leurs familles, l’un d’entre eux se dit aussi soulagé parce que selon lui, au Maroc, «c’est loin d’être terminé», tandis qu’une camping-cariste revient quant à elle sur l’impossibilité de quitter le Maroc auparavant, avec des dates de départ sans cesse repoussées.
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«Ce rapatriement devrait être le dernier avant la réouverture des lignes régulières entre l’Hegaxone et le Maghreb», annonce-t-on dans le reportage, bien que cette question ne soit pas encore à l’ordre du jour au Maroc. En attendant, ces camping-caristes ont dû patienter longuement pour trouver une place sur l’un des ferrys en partance pour la France, mais à des prix excessivement chers.
Ils étaient ainsi des dizaines à débarquer du ferry mercredi au port de Sète où les attendaient des équipes de pompiers et de médecins de la Croix-Rouge pour les soumettre à un long questionnaire en vue de détecter d’éventuels symptômes de contamination au Covid-19.
Et Jean-Pierre Pernaut, présentateur du journal télévisé, de préciser toutefois à la fin de ce reportage: «on prend des précautions, mais il faut quand même rappeler qu’il y a eu beaucoup moins de cas au Maroc qu’en France».
