Cette rencontre du 17 mars était scrutée avec attention des deux côtés de l'Atlantique: Donald Trump recevant Angela Merkel avec la volonté de mettre en avant la solidité des liens entre les deux puissances alliées après une série d'échanges tendus.
L'Europe avait les yeux rivés sur ce tête-à-tête pour voir le ton qu'adoptera la chancelière allemande, figure centrale de l'Union européenne, face au nouveau locataire de la Maison Blanche avec lequel les points de réels désaccords sont nombreux.
Le président républicain a personnellement accueilli, sous un soleil rayonnant, son hôte à sa descente de voiture. Le rendez-vous, initialement prévu mardi, avait été repoussé en raison de l'arrivée d'une tempête de neige sur le Nord-Est des Etats-Unis.
Après un échange dans le Bureau ovale, les deux dirigeants devaient participer à une conférence de presse commune prévue à 13H20 (17H20 GMT).
"Je la respecte, je l'aime bien mais je ne la connais pas", déclarait M. Trump mi-janvier. Ce n'était pas une raison pour qu’il fasse preuve d’autant d’indécence.