Lors d’un sommet en Afrique du Sud, les BRICS -qui incluent notamment la Russie et la Chine, rivaux majeurs des États-Unis- ont annoncé que six nouveaux membres seraient admis à partir de janvier 2024 dans leur bloc, dont l’Iran, autre adversaire de Washington depuis la Révolution islamique de 1979. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud seront bientôt rejoints, outre l’Iran, par l’Argentine, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite, l’Egypte, et les Emirats arabes unis.
«Les États-Unis réaffirment leur conviction que les pays sont libres de choisir leurs partenaires et les groupements auxquels ils s’associent», a déclaré un porte-parole du département d’État. «Nous continuerons de travailler avec nos partenaires et alliés sous des formes bilatérales, régionales, et multilatérales afin de renforcer notre prospérité partagée et de maintenir la paix et la sécurité mondiales», a-t-il ajouté.
Membre des BRICS, l’Inde, a été ardemment courtisée récemment par les États-Unis, qui voient des intérêts partagés entre les deux pays. New Delhi accueillera le mois prochain le sommet du G20, rassemblant les grandes puissances mondiales ainsi que les principales économies en développement.
Le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, a évoqué le sommet du G20 ainsi que le soutien à l’Ukraine lors d’une réunion à la Maison Blanche jeudi avec ses homologues allemand, britannique, français, et italien.
Les puissances occidentales souhaitent des « résultats forts » à New Delhi qui « démontreront le rôle du G20 en tant que forum principal de coopération économique, menant un programme positif et ambitieux pour les pays émergents et en voie de développement», a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.