La diplomatie marocaine engrange, avec constance et succès, des avancées significatives au sein des instances internationales, concernant la question, cruciale, de son intégrité territoriale.
Un événement particulièrement notable en ce début de semaine fut la réunion du Conseil des droits de l’Homme (CDH), présidée par l’ambassadeur du Royaume, Omar Zniber, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 5 mars.
Réunis à Genève, lors de la 58e session du CDH, un groupe de quarante pays a réaffirmé son soutien indéfectible à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.
L’ambassadeur représentant permanent du Yémen à Genève, Saeed Majawar, s’est fait le porte-parole de ce groupe, soulignant l’interaction «constructive, volontaire et profonde» du Royaume avec les mécanismes des droits de l’homme relevant de l’Organisation des Nations Unies.
Le diplomate yéménite a rappelé que le Conseil de sécurité avait régulièrement salué, dans ses résolutions relatives à la question du Sahara, le rôle primordial joué par les commissions nationales et régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune, ainsi que l’engagement du Royaume avec les procédures spéciales du CDH.
Par ailleurs, le groupe s’est félicité de l’ouverture de consulats généraux par plusieurs pays dans les villes de Dakhla et Laâyoune, considérant ces initiatives comme un «levier pour renforcer la coopération économique et les investissements, au bénéfice des populations locales, du développement régional et du continent dans son ensemble».
Ce même intervenant a tenu à rappeler que la question du Sahara constitue un différend politique dont la résolution est du ressort du Conseil de Sécurité, lequel reconnaît la pertinence de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume, la considérant comme une solution «crédible et sérieuse» pour parvenir à un règlement politique définitif de ce différend régional, indique Al Ahdath Al Maghribia.
Dans cette perspective, le groupe a réaffirmé son appui aux efforts visant à relancer le processus politique sous la supervision exclusive des Nations Unies, en se basant sur le format adopté lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, dont la plus récente, la résolution n° 2756, du 31 octobre 2024.
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