Cette rencontre, qui a eu lieu dans l'annexe de la présidence du gouvernement, située au quartier Al Irfane (Hay Riad), a réuni plusieurs ministres ainsi que les secrétaires généraux de presque tous les départements ministériels.
Le rapport de mi-mandat du gouvernement a été peaufiné au cours de cette rencontre, tout particulièrement dans les secteurs liés au social (santé, éducation, emploi, formation), au monde rural (agriculture), à l'économie (commerce intérieur et extérieur), ainsi qu’au développement des provinces sahariennes du royaume.
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Alors que le gouvernement El Othmani a été nommé en avril 2017, le chef du gouvernement exposera dès lundi prochain son bilan de mi-mandat devant les élus des deux chambres réunies.
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Alors que la majorité juge ce bilan «positif», l'opposition, elle, reproche au gouvernement d'avoir notamment échoué face au chômage, en particulier celui qui touche les jeunes.
Les partis de l'opposition reprochent également à l'équipe gouvernementale les crises répétitives qui la secouent, surtout entre le PJD et le RNI, les deux principales forces qui forment la coalition gouvernementale.
Ces crises, selon les partis de l'opposition, ont négativement influencé l’action du gouvernement.
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A titre d'exemple, l'oppostion évoque celle-ci, la plus probante: le blocage par le PJD du projet de loi-cadre réformant le système éducatif, qui achoppe en ce moment sur le volet de l'apprentissage des matières scientifiques et techniques en langues étrangères.