El Othmani a ouvert le bal des pourparlers ce lundi matin en recevant les dirigeants des principaux syndicats, à savoir l'Union marocaine du travail (UMT, indépendant), la Confédération démocratique du travail (CDT, gauche), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM, affiliée à l'Istiqlal) et lUnion nationale marocaine du travail (UNMT, bras syndical du PJD).
Ces centrales syndicales les plus représentatives vont présenter au chef de gouvernement El Othmani, un cahier revendicatif assez lourd, espérant qu'il règlera leurs problèmes et que le dialogue soit fructueux.
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A noter qu'avec son prédécesseur, Abdelillah Benkirane, les rapports avec les syndicats n'étaient pas au beau fixe, notamment sur la question de la réforme du système des retraites, la hausse des salaires et le droit à la grève.
"Nous jugerons ce gouvernement sur la base de ce qu'il va accorder à notre cahier revendicatif", a déclaré à le360 Touria Lahrej, membre du bureau exécutif de la CDT et élue conseillère du même syndicat au sein de la Chambre des conseillers.
A souligner que l'augmentation des salaires constitue l'épineuse question qui freine le dialogue social, le gouvernement et la CGEM se montrant réticents à répondre à cette revendication du fait de la fragilité des moyens, l'économie devant être compétitive notamment au niveau régional et mondial.