«C’est une grande victoire pour la diplomatie marocaine, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI», a déclaré El Khattat Yanja, président istiqlalien (PI) de la région de Dakhla-Oued Eddahab.
L’élu sahraoui, qui en est à son deuxième mandat à la tête de cette région, estime que la résolution 2654 inclut plusieurs points positifs, à commencer par le fait qu’il n’y a eu aucun vote contre cette résolution. Plus encore, «cette résolution consacre le plan d’autonomie avancé par le Maroc comme solution crédible et désigne l’Algérie comme partie prenante au conflit fomenté autour de notre intégrité territoriale», explique-t-il.
Pour El Khattat Yanja, l’autre point positif de la résolution onusienne est l’appel à une reprise du processus politique, avec de nouvelles tables rondes, et la participation de l'ensemble des parties concernées.
«C’est une débâcle pour les ennemis de notre intégrité territoriale», a insisté El Khattat Yanja, pour lequel les termes de la résolution 2654 consacrent d'extraordinaires efforts de développement, qui ont pu changer la donne dans nos régions sahariennes.
Lire aussi : L’Algérie réagit, dépitée et amère, à la résolution 2654 du Conseil de sécurité sur le Sahara
El Khattat Yanja rappelle aussi un point non négligeable qui figure dans cette résolution: la série d’ouvertures de consulats généraux de plusieurs pays à Laâyoune et à Dakhla, en tout, une trentaine.
En sa qualité de président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja avait pris part, avec d’autres élus sahraouis, à des tables rondes organisées sous l’égide de l’ONU à Genève, en décembre 2018 et en mars 2019.
