Élus locaux: la guerre pour les prochaines législatives est déclarée

Siège de la commune de Kénitra.

Revue de presseDes conflits ont éclaté entre parlementaires et présidents de commune issus des partis de la majorité en prévision des élections législatives de 2027, menaçant la cohésion des majorités locales. Cet éditorial est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 28/02/2025 à 23h14

En prévision des élections législatives de 2027, des dissensions ont émergé entre parlementaires et présidents de commune. L’éditorialiste d’Al Akhbar (édition du 1er et 2 mars) met en lumière la résurgence de la controverse concernant l’utilisation de véhicules, de matériel et d’équipements communaux à des fins électorales.

Des candidats autoproclamés ont lancé des campagnes dans les villages, les zones reculées et les quartiers marginalisés, en affichant une fausse compassion et en faisant des promesses vides. Les critiques virulentes de parlementaires de partis gouvernementaux envers les projets de la majorité dans les régions, ainsi que leurs divisions internes, les ont discrédités auprès des électeurs. Car les parlementaires et les présidents de collectivités locales sont tenus de justifier leur action, et non de se désavouer en se positionnant en opposition à leur participation à la majorité gouvernementale et aux conseils locaux.

Cette course effrénée à l’opposition a provoqué des conflits et des luttes internes qui menacent la stabilité des majorités locales. Ces tensions ont atteint un point critique, certains privilégiant leurs règlements de comptes personnels au détriment de l’intérêt public, échangeant des accusations graves qui justifieraient des enquêtes.

Des présidents de commune, parfois aussi parlementaires, ont même osé retarder la mise en œuvre de projets de développement et la rénovation de quartiers défavorisés pour qu’ils coïncident avec la période électorale, comme le souligne l’éditorialiste d’Al Akhbar. D’autres ont créé des associations caritatives pour distribuer l’aide du Ramadan aux familles nécessiteuses, en établissant leurs propres listes de bénéficiaires au lieu de se baser sur celles des autorités compétentes. Leur but évident est d’utiliser ces aides pour renforcer leur base électorale, surtout auprès des populations pauvres et marginalisées.

Par Hassan Benadad
Le 28/02/2025 à 23h14

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