Vingt-quatre heures après son élection à la tête du RNI, Addelaziz Akhannouch, souriant et détendu, est arrivé au siège du PJD, sis au quartier des Orangers, à Rabat, où il a été accueilli par Mustapha El Khalfi, membre du secrétariat général du PJD. Akhannouch s'est refusé à toute déclaration à la presse.
A l'issue du Congrès extraordinaire du RNI, tenu hier samedi, Akhannouch a annoncé une rencontre avec Abdelilah Benkirane "dès dimanche". "Je vais le voir dès demain dimanche. Je ne peux pas vous dire jusqu'où peuvent aller les négocations avec lui", a-t-il affirmé, indiquant qu'il informera la direction du RNI de ce premier round de pourparlers.
"Je vais informer, au fur et à mesure, la direction du RNI de ces pourparlers", a-t-il en effet indiqué.
En réponse à une question sur les futurs candidats ministrables, Abdelaziz Akhannouch a souligné que "seul le critère de la compétence sera pris en considération". "Ce n'est pas le nombre de portefeuilles qui compte, mais la compétence", a-t-il assuré.
A propos de ses relations avec Abdelilah Benkirane, il a déclaré: "J'ai d'excellentes relations avec Benkirane. Je le respecte".Concernant la position de son parti à l'égard de sa participation au prochain gouvernement, le nouveau président du RNI a indiqué que "si l'intérêt fixe que notre place sera dans l'opposition, nous irons à l'opposition, et si l'intérêt veut le maintien d'une alliance avec la majorité sortante, nous irons vers la participation."