Le tollé provoqué par l’investiture de Leila Aïchi, Franco-algérienne connue pour ses positions pro-Polisario et son soutien actif à cette entité fantôche, comme candidate de La République en marche à la 9e circonscription des Français de l’étranger, continue de faire réagir.
Alors que la concernée a promis de clarifier sa position quant au Sahara ce lundi ou demain mardi, un de ses concurrents a déjà marqué un coup d’avance. Il s’agit d'Erwan Davoux, candidat de "Les Républicains" pour la même circonscription. Il vient d’annoncer que sa position sera alignée sur celle de la France et entend le faire savoir publiquement dans «les heures à venir», nous apprend La Tribune Afrique. Officiellement, «la France soutient la recherche d'une solution sous l'égide des Nations Unies et considère le plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée».
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Une position qui a le mérite de la clarté et de la cohérence. Erwan Davoux est l'ancien responsable des Français de l'étranger de l'équipe d'Alain Juppé. Revendiquant une ligne chiraquienne, il parle et écrit l'arabe couramment.
Pendant ce temps, Leila Aïchi ne cesse de perdre des points. Samedi, les représentants de République en marche au Maroc ont annoncé leur refus de faire campagne en sa faveur. Les comités du Sénégal, de la Tunisie, et de Côte d'Ivoire ont suivi. Le remplacement de Leila Aïchi est pour autant peu probable.
«La liste des candidats investis pour les circonscriptions hors de France est fermée depuis vendredi dernier, et ne peut plus être modifiée, sauf retrait unilatéral définitif de Mme Aïchi», précise La Tribune Afrique. Or, «Investir Leila Aïchi, c’est aller vers une défaite», prévenait une source proche des milieux politiques français, questionnée par le360. Au vu de la réaction unanime au Maroc, qui représente le plus gros des électeurs dans la 9e circonscription (plus de 51.000 inscrits sur un total de 152.000), rien ne semble plus sûr.