AG d’Interpol à Marrakech: revivez en images l’accueil chaleureux des délégations officielles

Lors de l'ouverture de la 93ème Assemblée générale d’Interpol. (A.Gadrouz/Le360)

Le 24/11/2025 à 09h51

VidéoLe coup d’envoi de la 93ème Assemblée générale d’Interpol a été donné ce lundi 24 novembre. Les travaux porteront sur le cadre stratégique, le budget et les grands défis sécuritaires, avec un dispositif d’accueil piloté par Abdellatif Hammouchi.

En cette matinée du lundi 24 novembre, les cortèges officiels se sont succédé aux portes de Bab Jdid à Marrakech. Ministres, chefs de police, directeurs d’agences et experts de la sécurité ont défilé. À l’entrée, Abdellatif Hammouchi, directeur du pôle DGSN-DGST, a accueilli les délégations, avec ce mélange de sobriété et d’efficacité qui marque sa méthode depuis des années.

Ce geste répété à chaque arrivée dit beaucoup de l’importance accordée par le Maroc à cet événement, l’un des plus lourds du calendrier d’Interpol. Le choix d’organiser cette session au Maroc n’a rien d’un simple protocole. Il traduit une reconnaissance largement exprimée par les dirigeants d’Interpol.

Le général-major Ahmed Naser Al-Raisi, présidnt d’Interpol, l’a rappelé avec clarté lors d’une conférence de presse organisée vendredi dernier. «Le Maroc occupe une position unique, entre Afrique, Europe et monde arabe. C’est un pays qui a démontré sa capacité à accueillir et à sécuriser de grands événements», a-t-il indiqué.

Il n’a pas manqué de saluer le rôle de Abdellatif Hammouchi, présenté comme l’un des responsables les plus respectés de la scène sécuritaire internationale, avec qui la coopération s’est «toujours déroulée à un niveau d’exigence élevé».

Au menu, les grands chantiers d’Interpol

Durant quatre jours, jusqu’au 27 novembre, les 196 délégations réunies à Marrakech se pencheront sur des dossiers qui conditionnent l’action policière mondiale des prochaines années.

Il s’agit de l’adoption du programme d’activités et du budget d’Interpol, du renforcement des outils opérationnels pour contrer le crime organisé transnational, de la lutte contre les centres d’escroquerie internationaux, dont la prolifération inquiète de nombreux pays et de l’élargissement des capacités policières via de nouvelles plateformes et des réseaux d’échange plus rapides.

Pour Mohamed Dkhissi, vice-président d’Interpol pour l’Afrique, ces débats arrivent à un moment charnière. Jamais la criminalité n’a été aussi agile, et jamais la coopération n’a été aussi indispensable.

Par Hajar Kharroubi et Adil Gadrouz
Le 24/11/2025 à 09h51