Tandis que le nouveau partenariat franco-marocain consolide avec succès les liens bilatéraux, les relations franco-algériennes, quant à elles, s’enlisent dans une spirale descendante, augurant d’une rupture potentielle.
Le régime algérien, misant sur l’érosion temporelle, semble confronté à la détermination de Paris à maintenir sa politique, notamment en ce qui concerne son soutien à la marocanité du Sahara, souligne Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 17 mars.
Ce soutien se manifeste par des visites officielles répétées et la planification d’exercices militaires conjoints.
Le magazine français Le Point, relayé par Al Ahdath Al Maghribia, met en lumière le fait que cette crise pousse Paris à privilégier sa relation avec Rabat, face à un régime algérien de plus en plus hystérique.
La dernière décision de fermeté envers Alger s’est traduite par l’arrestation d’un espion présumé, accusé d’avoir divulgué des informations confidentielles sur des opposants au régime.
Selon plusieurs médias français, un employé du ministère français de l’Économie aurait été interpellé par les services de contre-espionnage, car il est suspecté de livrer des renseignements sensibles aux services de renseignement algériens.
Cette affaire souligne la gravité de la menace que représente le régime algérien et que la presse française juge aussi préoccupante que la menace terroriste.
Cette nouvelle tension survient après la révélation par la presse d’une liste potentielle de 800 personnalités algériennes soumises à des restrictions d’entrée en France, nécessitant la justification de leurs séjours.
Le site Intelligence Online, relayé par Al Ahdath Al Maghribia, anticipe une vive réaction des dirigeants algériens, habitués à résider dans leurs appartements parisiens et à gérer leurs affaires acquises, selon les sources, avec des fonds publics algériens.
Cette irritation s’ajoute à celle suscitée par la participation française à des manœuvres militaires conjointes avec le Maroc en septembre, débouchant sur un communiqué incendiaire d’Alger, accusant Paris de «provocation».
Bien que la poursuite de la politique de bras de fer entre Paris et Alger soit directement liée à la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, le régime algérien tente d’exploiter cette situation sur le plan interne.
Les autorités algériennes cherchent, en effet, à raviver le sentiment national pour masquer une situation intérieure tendue, exacerbée par une crise économique amplifiée par la chute des prix du gaz sur les marchés internationaux.
Dans ce contexte, un rapport d’Oxford Analytica souligne que les tensions entre les deux pays demeurent vives, en raison de la politique hostile adoptée par l’Algérie et de son refus systématique de tout dialogue constructif.
Pourtant, le Royaume a, à plusieurs reprises, exprimé sa volonté de coopération et d’apaisement, indique Al Ahdath Al Maghribia.
Cependant, le régime algérien continue d’alimenter cette escalade, notamment par son soutien inconditionnel au Polisario et par une augmentation significative de ses dépenses militaires.
Cette course à l’armement a encore gagné en intensité, suite à la décision historique de la France de reconnaître la marocanité du Sahara, un tournant diplomatique qui exacerbe les rivalités régionales.
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