Dans son éditorial, Luc de Barochez revient sur la décision du président Donald Trump de reconnaître la souveraineté du royaume sur son Sahara. Il se dit convaincu que cette reconnaissance apporte au Maroc «un avantage décisif dans la lutte d'influence qui l'oppose à Alger pour la suprématie au Maghreb».
Evoquant la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, l’éditorialiste rappelle que l'intimité entre les deux pays «a des racines profondes» et que «plus d'un Israélien juif sur dix est d'ascendance marocaine».
La mise en place de vols commerciaux directs avec Tel-Aviv augure de retombées touristiques et économiques qui seront bien utiles au Maroc en ces temps de récession due au Covid, a ajouté Luc de Barochez.
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Pour l’éditorialiste français, l'axe Jérusalem-Rabat prend à revers le polisario et contrarie Alger, qui a instrumentalisé de longue date la revendication sahraouie pour affaiblir son voisin occidental.
«Le régime algérien a commis l'erreur de laisser le Hezbollah s'implanter ces dernières années dans les camps de réfugiés sahraouis sur son territoire. Les Libanais y ont formé et armé des militants indépendantistes», estime Luc de Barochez.
Et d’ajouter: «L'intrusion de cette milice supplétive de l'Iran dans le jeu maghrébin a poussé le Maroc à rompre en 2018 ses relations avec Téhéran. Et à compter plus que jamais sur Washington pour crever l'abcès».