Quelques jours seulement après la tension créée par l’Algérie et ses milices polisariennes dans la zone tampon du Sahara marocain, la 15e édition de l’Exercice combiné maroco-américain, «African Lion 2018», a été lancé ce 16 avril sur hautes instructions du roi Mohammed VI, chef suprême et chef d'état-major général des forces armées royales, selon le quotidien Assabah de ce mercredi 18 avril. Quinze pays d’Afrique, d’Europe et d’Amériques du nord participent à ces simulations tactiques et exercices terrestres, aériens et aéroportés, qui dureront jusqu’au 29 avril, et qui couvriront des zones allant de Tan-Tan à Kenitra, en passant par Agadir et Benguerir.
Parallèlement au démarrage de la 15e édition de l’«African Lion» au Maroc, l’inspecteur général des Forces armées royales, le général de corps d’armée Abdelfattah Louarak, est en visite depuis ce lundi aux Etats-Unis. A la tête d’une importante délégation d’officiers supérieurs des FAR, il a été reçu au Pentagone, rapporte Al Massae du 18 avril, où il discuterait, selon les sources du quotidien, de la livraison aux FRA de nouveaux avions de combat de marque F-16V Viper Block 70.
Or ce sont justement ces redoutables F-16 qui semblent terrifier les voisins orientaux du Maroc, à tel point qu’Alger s’est empressée ces derniers temps d'acheter, au profit du Polisario, toute une panoplie de missiles sol-air et anti-char. Selon des informations recueillies par Assabah, l’Algérie vient de signer un accord secret avec le Venezuela en vue de livrer au Polisario des missiles anti-char de marque Kornet, de fabrication russe.
Assabah ajoute même que les 60 soldats du Polisario (et non pas 30 comme annoncé officiellement) qui ont péri dans le récent crash de l’avion militaire à Boufarik venaient juste de terminer leur formation sur l’usage de l’armement russe fourni par le pays de Maduro.
Pour ce qui est des missiles sol-air, les services du général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre algérien de la Défense et chef d’état-major, n’ont trouvé mieux que de se rabattre sur le marché noir. Là, ils ont pu acquérir, toujours au profit du Polisario, des missiles sol-air dits Igla S, une marque pouvant être portée sur l’épaule et qui est connue pour être très prisée par les groupes terroristes.