Les services du ministère de l’Équipement et de l’Eau ont entrepris de mettre en œuvre un plan de sauvegarde des nappes phréatiques.
Le ministère, relaie Assabah de ce lundi 30 décembre, a ainsi mis en place des dispositifs à divers endroits pour alimenter artificiellement les nappes phréatiques qui alimentent à leur tour les puits utilisés, pour approvisionner certaines régions en eau potable.
Citant Nizar Baraka, le ministre en charge de ce département, le quotidien relaie le fait qu’un programme de construction des seuils de recharge artificielle des nappes phréatiques a ainsi déjà été réalisé dans le cadre d’une vision proactive.
Ce programme, ajoute Assabah, permettra notamment de sauver plusieurs oasis, surtout après les dernières précipitations qu’ont connues certaines régions du Royaume.
Le ministre a ainsi affirmé que «les récentes précipitations des mois de septembre et d’octobre ont eu un impact positif sur nombre d’oasis, et le gouvernement accorde une attention particulière à la préservation de ces oasis et à la mise en place des mesures d’urgence au niveau des zones menacées par la pénurie d’eau d’irrigation».
En conséquence, et dans le cadre des forages d’exploration, «les personnes disposant des permis de puits ont désormais l’opportunité de les approfondir davantage dans le but de sauver les oasis et les arbres fruitiers», souligne le quotidien, reprenant des propos du ministre.
Par ailleurs, indique Assabah, le ministère de l’Équipement et de l’Eau vient de communiquer l’état actualisé des ressources hydriques, mettant en avant les mesures prises dans le cadre du plan d’urgence de l’eau.
Les mesures en question sont réparties entre le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, et la stratégie proactive déployée pour faire face aux effets du stress hydrique et pour l’approvisionnement en eau potable.
Le ministère a ainsi exposé les mesures urgentes déployées au niveau des différents systèmes hydrauliques du Royaume, mettant en avant l’état des infrastructures hydrauliques, les projets structurés, les mesures et procédures d’urgence dans chaque bassin hydrographique, ainsi que la part de chacun des dix bassins hydrauliques dans les travaux d’infrastructures hydriques et les grands projets de développement des ressources en eau, qu’elles soient conventionnelle ou non-conventionnelles.
Par ailleurs, indique le quotidien, les services régionaux et provinciaux compétents mènent actuellement une course contre la montre pour donner corps aux directives des walis et gouverneurs visant à déployer les mesures d’urgence pour faire face à la rareté de l’eau, notamment l’activation des brigades de l’eau et la sensibilisation des citoyens à la rationalisation de la consommation de l’eau.
De son côté, le ministère se démène afin de rattraper le retard dû à la gestion des anciens gouvernements, accusés de divers maux dans la réalisation des projets d’infrastructures hydriques.
