La fermeté marocaine dans le traitement du dossier du Sahara a mis fin aux positions sujettes à caution de certains pays qui ont courbé l’échine face au réalisme de diplomatie offensive du Royaume. Le Maroc a ainsi instauré une norme unique dans ses relations avec ces pays, norme basée désormais sur la prise d’une position claire et nette sur la cause sacrée du peuple marocain, comme l’a fait savoir le roi Mohammed VI dans le discours du trône, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du mardi 1er octobre.
Aussi, de nombreux pays ont-ils rapidement perçu les exigences royales et ont-ils, l’un après l’autre, commencé à changer leurs positions. Les pays du continent européen qui flirtaient avec les slogans de l’autodétermination, scandés par le régime militaire algériens, ont fini par adhérer à l’initiative d’autonomie pour les provinces du Sud. La percée réalisée par le Royaume dans plusieurs capitales européennes a réussi à démanteler les liens de soutien que certains pays accordaient à la thèse séparatiste.
Une percée qui a permis à d’anciens pays coloniaux, ayant eu des liens directs avec le dossier du Sahara, de modifier complètement leur position, comme l’Espagne et la France. Cette politique offensive a poussé certains pays qui s’identifiaient aux «slogans des droits-de-l’hommisme», comme les pays scandinaves, à réviser de façon claire leurs positions.
Ainsi, avec l’adhésion du Danemark à la liste des pays qui soutiennent la position marocaine, le nombre des pays européens qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur son Sahara est de 19 aujourd’hui. Les huit autres pays européens optent pour la neutralité, mais ils ne tarderont pas à rejoindre cette adhésion grandissante, de par le monde, à la souveraineté du Royaume sur le Sahara. Là, il faut rappeler que la diplomatie algérienne avait longtemps leurré les pays scandinaves avant que deux de ses membres ne prennent fait et cause pour l’intégrité territoriale du Maroc.
Le Danemark est le dernier pays à avoir rejoint la liste des pays soutenant la marocanité du Sahara, après avoir considéré «le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours de l’ONU et comme une bonne base pour une solution convenue entre les parties».
De ce fait, le dernier bastion dans lequel la diplomatie algérienne répandait ses mensonges de l’autodétermination est tombé, comme ce fut le cas pour ses deux alliés en Europe, en l’occurrence la France et l’Espagne, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
En définitive, l’espace européen a tourné le dos à la thèse séparatiste et à ses soutiens du palais Al Mouradia, dans les hauteurs d’Alger.