A l’ONU, la diplomatie algérienne s’est trouvée une nouvelle occupation. Le régime des généraux s’est mis à pourchasser les experts et consultants marocains auprès des différentes commissions et instances de l’ONU, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 20 et 21 mai.
C’est ainsi, explique le quotidien, qu’en tirant profit de son mandat au sein de l’une des commissions du conseil économique et social représentant l’Afrique, lequel mandat coule entre 2023 et 2026, l’Algérie s’est donnée pour mission de contrer tout ce qui a un lien avec le Maroc. C’est le cas de l’Institut d’études sociales et médiatiques du Maroc, dont la demande d’octroi du statut consultatif pour les organisations de la société civile a buté sur une tentative d’obstruction algérienne.
L’intervention du représentant du régime algérien a eu pour but de retarder la prise de décision à la demande de l’organisation. Ce n’est pas un cas isolé, relève le quotidien, puisqu’à travers les délibérations de ce comité, il a été noté que l’Algérie intervenait dans la majorité des demandes présentées par les organisations non gouvernementales marocaines. Et ce, en posant des questions visant à reporter l’examen des demandes soumises par ces entités.
Partant de là, souligne le quotidien, l’Institut d’études sociales et médiatiques condamne fermement l’utilisation par l’Algérie de son mandat au sein du comité, en tant que représentante des États africains, pour mettre en œuvre un agenda politique à l’encontre du Maroc, exploitant ainsi les Nations Unies et les organes qui lui sont liés pour entraver la recherche scientifique, économique et sociale.
Cela, poursuit Assabah, au moment où, en théorie, l’objectif de l’élection de l’Algérie pour un mandat de quatre ans au sein de l’organisation est de défendre les intérêts des organisations du continent africain qui l’ont élue, et non d’entraver l’obtention du statut consultatif par des organisations actives.
Citant les dirigeants de l’Institut, le quotidien affirme que ces actions de l’Algérie constituent un abus de sa position, contraire aux principes des Nations unies et en violation des résolutions du Conseil économique et social, de la Charte des Nations unies. Elles constituent également un obstacle au travail des Nations unies dans la promotion de ses valeurs et principes, en particulier les objectifs de développement durable.
Les actions de l’Algérie ternissent ainsi l’image des Nations unies et leur crédibilité auprès de la société civile internationale. L’Institut rappelle, par ailleurs, que l’obtention du statut consultatif n’est pas une fin en soi, mais un moyen de rapprocher la réalité sociale et économique du Maroc des instances internationales. Et ce, afin de travailler ensemble à la réalisation des objectifs de développement des Nations unies au Maroc.