Au Parlement, des députés de l’opposition ont exhorté le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, à fermer toutes les issues face aux dattes algériennes, qu’elles soient légales à travers l’importation depuis l’Europe ou illégales via la contrebande. Non pas en raison du soutien du régime des caporaux algériens aux milices du Polisario, mais parce ces dattes contiennent d’après eux des matières cancérigènes.
Dans sa livraison du 14 mars, le quotidien Assabah rapporte que les élus de l’opposition imputent ces matières cancérigènes au recours excessif aux pesticides, qui ne respectent pas les normes internationales.
Ainsi, à l’approche du mois de ramadan durant lequel les Marocains consomment une grande quantité de dattes, de nouveaux appels exhortent les autorités à boycotter celles algériennes et interdire leur importation depuis l’Europe.
Outre le boycott et l’interdiction de l’importation, les élus de l’opposition appellent également à poursuivre en justice tout vendeur qui dissimule l’origine ou change l’étiquette des dattes algériennes.
Dans une question écrite adressée au ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le député du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Addi Chajiri, rappelle qu’à l’approche mois de Ramadan, «le débat se renouvelle sur la qualité des produits les plus consommés durant ce mois sacré, et à leur tête, les dattes». En insistant sur l’abondance du produit national, l’élu de l’opposition exhorte le ministre de tutelle à atteindre l’autosuffisance.
Car, selon la même source, les dattes marocaines sont bien meilleures que celles importées des pays voisins qui dominent les marchés nationaux, notamment celles en provenance d’Algérie, qui ne respectent pas les normes de sécurité et de santé. A cela s’ajoute leur introduction clandestine au Maroc, à travers une activité contrebandière passant par le Mali, la Mauritanie et le passage de Guergarate, rapporte le quotidien Assabah.