Suite à l’adoption, ce mercredi 18 janvier 2023, par le Parlement européen de deux amendements au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une source au sein du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a fait part des commentaires suivants:
Ces amendements, portés et promus par des milieux à l’hostilité avérée, participent de la campagne d’attaques et de harcèlement menée contre le Royaume par ceux qui sont dérangés par le Maroc qui se développe, renforce son protagonisme et s’ouvre sans complexe sur son environnement régional et international.
Le Maroc avait alerté, depuis longtemps et à plusieurs reprises, sur cette campagne acharnée qui le cible directement et individuellement. Parmi tous les pays arabes et africains, c’est le Maroc qui est le plus visé, ciblé et attaqué, ce qui dénote d’un parti pris difficile à camoufler.
C’est la manifestation de véritables dérives et détournements des institutions et des processus démocratiques.
Il est étonnant de voir qu’au moment même où certains se plaignent d’ingérences étrangères, ils sont les premiers à la pratiquer en s’immisçant dans les affaires intérieures et les processus judiciaires d’un Etat souverain.
Ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence.
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Ces soi-disant légalistes fondent leurs positions sur des allégations non prouvées, véhiculées par certains médias, sans aucune base juridique, alors même qu’une enquête judiciaire est en cours et qu’elle n’a pas encore rendu ses conclusions.
Le Maroc s’attend à d’autres attaques encore, qui exploiteront des narratifs éculés et réchauffés sur des faits déjà tranchés par la justice.
Ces milieux hostiles, dûment identifiés et à l’agenda bien connu, ne reculent devant rien. Ils font fi des droits des victimes, mettant en doute le système judiciaire indépendant, pour prendre le parti d’individus déjà jugés pour des faits de droit commun et, en aucun cas, pour des opinions.
Tout en notant la position sage de certains groupes politiques et délégations nationales au sein du Parlement européen, le Maroc demeure confiant dans ses processus nationaux et serein dans ses choix internes et de politique étrangère. Le Royaume ne saurait se laisser distraire par un acharnement aux arrière-pensées bien comprises.
Le Maroc, qui a toujours été constructif et engagé dans son partenariat stratégique avec l’Union européenne, alerte sur les conséquences de ces manœuvres déloyales. Il appelle les voix sages et responsables à faire prévaloir la raison et les intérêts de ce partenariat et à s’abstenir de prendre part ou de cautionner ces manœuvres dilatoires.