Tunis a abrité les mardi 28 et mercredi 29 juin derniers une conférence arabe sur le thème de «la transformation numérique pour le développement des institutions de sécurité sociale». En plus d’une trentaine de cadres de la sécurité sociale représentant les 10 pays arabes présents, dont le Maroc, deux experts onusiens étaient conviés, dont l’un représente l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’autre la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale relevant de l’ONU.
Dès l’ouverture de cette «conférence arabe sur la transition numérique dans les institutions de sécurité sociale», mardi dernier, la délégation algérienne s’est retirée, arguant que les cartes de la Palestine et du Liban étaient incomplètes, et que celle du Maroc se trouvait affichée dans son intégralité, avec son Sahara.
Des délégués palestiniens et libanais étant présents à cette rencontre et n’ayant besoin de quiconque pour défendre la configuration des cartes de leur pays, il est bien évident que c’est la carte complète du Maroc qui était ciblée, comme d’habitude, par les représentants de la junte algérienne. Car il est de notoriété publique que l’appareil militaro-politique impose à toute délégation de son pays, assistant à une quelconque rencontre internationale ou régionale, de toujours scruter en priorité la carte géographique, s’il y en a une, que donnent à voir les affiches de cette rencontre. Si, par mégarde, des pointillés séparent sur cette carte les parties sud et nord du Maroc, c’est alors l’occasion espérée pour la propagande algérienne de médiatiser un prétendu «revers» du Maroc. Mais si la carte du Maroc est affichée dans son intégralité, comme c’est le cas de toutes les rencontres de pays arabes, la délégation algérienne a pour ordre de se retirer immédiatement et bruyamment. Ce retrait signifie bien évidemment que le pays ou l’institution qui organise ledit évènement a catégoriquement refusé de tronquer le Maroc de son Sahara.
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La nouveauté cette fois-ci, c’est qu’ayant remarqué que sa fixation exagérée et incompréhensible sur le Maroc était très mal perçue à travers le monde arabe, le régime algérien s’est caché, lors de la rencontre de Tunis, derrière le faux alibi des cartes du Liban et de la Palestine, dans l’espoir de diluer son obsession maladive du Maroc. mais personne n’a été dupe des véritables visées des représentant de la junte.
Comment va alors se comporter l’Algérie lors du prochain sommet arabe qu’elle accueille en novembre 2022 sur son propre territoire, quand on sait que la carte officielle de la Ligue arabe adopte clairement la marocanité du Sahara? Mieux encore, dans sa présentation des Etats membres, le site de la Ligue arabe précise, si besoin en est, que le Royaume du Maroc a pour pays voisins la Mauritanie au sud et l’Algérie à l’Est.
A l’approche de ce sommet, le régime algérien ferait donc mieux de s’adapter à la réalité. Il doit assimiler une bonne fois pour toutes que dans le nord-ouest africain, il n’y a que trois pays, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Une réalité concrètement prouvée sur le terrain et sur les cartes.
Autrement, il ne restera plus aux caciques du régime qu’à se préparer à un retrait collectif et bruyant du sommet de la Ligue arabe qu’ils cherchent ardemment à accueillir sur leur propre sol.