Qu’en est-il des fissures au sein de la majorité?

Mohammed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Revue de presseMohamed Mehdi Bensaïd, membre de la direction collégiale du PAM, a mis en garde contre la surenchère entre les partis de la majorité. Selon lui, le PAM dirigera le «gouvernement du Mondial». Une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 24/01/2025 à 21h45

«Le PAM conduira le prochain gouvernement», a déclaré Mohamed Mehdi Bensaïd, membre de la direction collégiale du parti. Le parti s’imagine gagnant à l’issue du scrutin législatif qui aura lieu dans 18 mois. «Ce n’est pas la première fois que l’un des dirigeants du parti affirme, ouvertement et en public, que le parti remportera les prochaines élections et conduira le gouvernement du Mondial», écrit le quotidien.

Mais qui prendra la tête de ce gouvernement? Le PAM sera-il contraint de s’appuyer sur un technocrate? Ce candidat sera-t-il une femme ou un homme? À travers ces interrogations, posées par le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 25 et 26 janvier, l’issue des élections de 2026 est déjà tranchée.

En attendant, «nous devons cesser ces surenchères. Il reste encore 18 mois avant les prochaines élections. Et si nous commençons dès aujourd’hui, nous allons finir par nous épuiser rapidement», a notamment affirmé Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication lors de son intervention dans le cadre d’une manifestation interne du parti, jeudi à Salé, rapporte le quotidien.

Le PAM souhaite mettre fin à la récente «surenchère politique» et aux échanges peu amènes entre membres des formations de la majorité. «Quel message sommes-nous en train de transmettre aux Marocains?», s’interroge le dirigeant du PAM. «Nous sommes des oulad ennass (des fils de familles) et celui qui nous cherche finira par nous trouver face à lui», tout en prévenant contre le danger de la surenchère politique alors que les élections sont encore relativement loin. Pour lui, il faut être prudent et ne pas surestimer le langage politique électoral.

Par Amyne Asmlal
Le 24/01/2025 à 21h45