Le président français François Hollande a rencontré, ce vendredi à Washington, le SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Cette rencontre s’est déroulée en marge d’un Sommet sur la sécurité nucléaire à l’initiative du président américain Barack Obama.
Alors que le communiqué de l’Elysée ne fait aucune mention du Sahara occidental, celui du secrétariat de l’ONU place ce dossier en tête des sujets abordés entre François Hollande et Ban Ki-moon. Quelle interprétation faire de l’ellipse de ce sujet par l’Elysée et de sa présence dans le communiqué du secrétariat de l’ONU?
Il existe d’abord des lectures évidentes. Placer le Sahara occidental en tête des dossiers abordés par Hollande et Ban, veut dire que le secrétariat de l’ONU le considère comme le plus important des sujets d’intérêt commun. Donc, hiérarchiquement parlant, le SG de l’ONU considère le Sahara occidental plus important que la Syrie, le Mali ou l’actualité en Centrafrique.
De plus, il est très probable que si M. Ban a abordé ce sujet, c’est en vue de porter le chef d’un Etat membre permanent du Conseil de sécurité à reconsidérer son soutien au Maroc. L’intérêt qu’accorde M. Ban au Sahara devient obsessionnel. Le SG et son entourage font de ce dossier une priorité et, au lieu de regarder en face la partialité criante dont ils font preuve, ils essaient de se prouver qu’ils ont raison en tentant de mettre à genoux le Maroc en le coupant de ses soutiens traditionnels.
S’il fallait une preuve supplémentaire du discrédit total du rôle que peut jouer désormais le SG sortant de l’ONU dans le dossier du Sahara, c’est bien son acharnement contre le Maroc.
Le rapport sur le Sahara qu’il va présenter au Conseil de sécurité, dans la deuxième moitié de ce mois-ci, portera probablement les marques de son animosité contre le royaume du Maroc.