Sahara marocain: l’administration américaine réitère son soutien au plan d’autonomie

Lors de la rencontre, le 20 mars 2023 à Washington, entre les chefs de la diplomatie marocaine et américaine, Nasser Bourita et Antony Blinken.

Rencontre entre les chefs de la diplomatie marocaine et américaine, Nasser Bourita et Antony Blinken, le 20 mars 2023 à Washington.

Revue de presseA chaque fois que la question lui est posée quant à sa position sur le Sahara marocain, l’administration américaine confirme son soutien constant au sérieux, réaliste et crédible plan marocain d’autonomie, en tant que solution au différend créé autour du Sahara marocain. Vedant Patel, porte-parole adjoint du Département d’Etat américain, l’a réaffirmé lundi dernier, au cours d’un point de presse quotidien à Washington. Une revue de presse d’Al Ahdath Al-Maghribia.

Le 16/05/2023 à 20h59

«Nous continuons de considérer le plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste» et la base d’une solution politique définitive au conflit du Sahara marocain.

C’est en ces termes, qui ne souffrent aucune ambiguïté, écrit Al Ahdath Al Maghribia ce mercredi 17 mai, que Vedant Patel, porte-parole adjoint du Département d’Etat américain, a clairement répondu à une question sur les relations américano-marocaines lors de son point de presse quotidien, lundi dernier à Washington.

Interpellé sur les entretiens téléphoniques qui ont eu lieu dimanche dernier entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, et la question de savoir si la position américaine sur le Sahara a connu un éventuel changement, Vedant Patel a réaffirmé à nouveau que «la position des Etats-Unis sur cette question n’a pas changé».

Ce n’est pas la première fois que l’administration américaine, régulièrement et méthodiquement harcelée de questions sur le dossier du Sahara marocain, exprime cette position constante au plan marocain d’autonomie comme seule solution au conflit régional factice créé par l’Algérie dans le nord-ouest africain.

En réalité, explique Al Ahdath Al-Maghribia, le régime militaro-politique algérien croit pouvoir mettre ainsi la pression sur le président Joe Biden en vue de le faire revenir sur la décision historique prise par son prédécesseur, Donald Trump, ou du moins lui tirer un positionnement flou ou hésitant, qui pourrait être exploité par la propagande algérienne.

Or, il est temps pour le régime dictatorial algérien, habitué à dilapider annuellement des milliards de dollars en vue de corrompre certains pays et leur dicter une prise de position anti-marocaine, de comprendre que les Etats-Unis d’Amérique ne peuvent être manipulés par une mafia de généraux pour leur faire changer de politique, surtout pas envers un vieil allié et solide partenaire stratégique des Etats-Unis, qu’est le Royaume du Maroc.

Le quotidien rappelle qu’en plusieurs occasions, Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, a réitéré le soutien de son pays au plan marocain d’autonomie au Sahara, que ce soit en recevant son homologue marocain à Washington, ou en se rendant lui-même à Rabat, ou encore à la suite d’entretiens téléphoniques réguliers entre les deux hommes, comme celui de dimanche dernier.

D’ailleurs, selon Blinken, le Maroc n’est pas seulement un solide allié stratégique et historique des Etats-Unis, mais une puissance régionale qui joue un rôle important dans la stabilité régionale, la paix et le développement en Afrique et dans le monde arabe.

Antony Blinken a également et régulièrement réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de Staffan De Mistura, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara, en vue de trouver une solution politique à ce différend régional.

Une telle position américaine n’est pas contradictoire avec son soutien au plan marocain d’autonomie, car l’ensemble des dernières résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara soutiennent également ce plan.

Par Mohammed Ould Boah
Le 16/05/2023 à 20h59