Réagissant au discours du Souverain prononcé le samedi 20 août 2022 à l’occasion du 69e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le président de cette commission (qui représente la partie marocaine à la Chambre des conseillers), l’Istiqlalien Mohamed Zidouh, a estimé que la France est particulièrement visée par cet appel du Maroc, de son Roi et de son peuple parce qu’elle «détient en sa qualité d’ancienne puissance coloniale, toutes les preuves historiques, légales et légitimes sur la marocanité du Sahara».
«Le Quai d’Orsay possède de nombreux documents officiels sur cette réalité irréversible et c’est pour cette raison que la France officielle doit suivre la même voie que celles des Etats-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne, ainsi que d’autres pays arabes et africains», a ainsi affirmé Mohamed Zidouh. Il s’agit pour la France «d’adapter sa position en optant pour la clarification».
Le conseiller parlementaire a rappelé que le Maroc a décidé d’assortir, à l’avenir, le développement du partenariat bilatéral avec les pays «à l’aune de la reconnaissance de la marocanité des provinces sahariennes».
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Et de rappeler le discours royal lorsque le Souverain a déclaré à propos de certains pays comptant parmi les partenaires du Royaume, traditionnels ou nouveaux, et dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, «Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque», a insisté le Souverain. Il a ainsi mis en exergue ce qui devient désormais très clairement une position ferme de la part du Royaume. Le Maroc, c’est tout ou rien.
Pour Mohamed Zidouh, les parlementaires marocains continueront à se mobiliser, notamment auprès de leurs confrères français pour défendre l’intégrité territoriale qui est une «cause de tout un peuple». «Nous avons récemment fait part à Rabat à des sénateurs français, dont le président de la commission d’amitié française, Hervé Marseille, de la nécessité pour la France, un important partenaire politique, économique et culturel, d’adapter clairement sa position à celle du Maroc», a conclu le dirigeant istiqlalien.