Il a suffi d’une déclaration du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU pour que les 110 communiqués de guerre numérotés, émis quotidiennement par le Polisario, fassent pshitt à l’image des pétards mouillés lancés par ses milices armées et ses enfants soldats le long du mur de défense marocain.
La Minurso continue de recevoir des "rapports non-confirmés de tirs sporadiques" à travers le dispositif de défense au Sahara, a souligné Stéphane Dujarric, lundi 1e mars 2021, en réponse à une question d’un journaliste d’Al Quds Al Arabi.
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"Nous n'avons reçu aucune information indiquant que la situation à Guerguerat a changé de quelque manière que ce soit", a ajouté le porte-parole d’Antonio Guterres, en affirmant que la mission onusienne "continue de suivre la situation sur l'ensemble du territoire, y compris à El Guerguarat, dans la mesure du possible compte tenu de ses capacités" et qu’elle continue "d'exhorter les parties à faire preuve de retenue".
Cette réponse claire et précise vient apporter un démenti cinglant à la propagande du Polisario qui inonde les agences de presse internationales de communiqués fantasmagoriques au sujet "d’une guerre ouverte" au Sahara et se vante quotidiennement de "dégâts humains et matériels" infligés aux Forces armées royales (FAR). Des communiqués qui n’avaient de crédibilité qu’aux yeux de l’Agence de presse algérienne qui les reproduit religieusement. Même l’APS s’était d’ailleurs lassée de publier ces communiqués délirants pendant quelques jours, avant que leurs plumitifs ne reprennent du service sans doute sur instruction de leur officier traitant de l’ANP qui tire les manettes de ce conflit.
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Une telle déclaration officielle de l’ONU a bien évidemment mis en rogne les chefs de guerre de la milice du Polisario. Sidi Mohamed Ammar, le soi-disant représentant du Front aux Nations unies, s’est fendu d’un communiqué où il dénonce cette position de la Minurso. Depuis son bureau de New York, où il se la coule douce, il continue de délirer au sujet d’un "conflit armé qui met en péril la stabilité régionale".
Sa diatribe qui sonne comme une charge à l’encontre des Nations unies (et sa mission au Sahara) n’a évidemment trouvé aucun écho auprès de la presse accréditée, au siège du Conseil de sécurité, si ce n’est chez l’obscure agence officielle sahraouie. Même le "Marocophobe" de service dans l’agence de presse algérienne, APS, n’a pas daigné dégainer son clavier pour relater ce communiqué, sachant qu’il avait déjà atteint son quota quotidien de fake-news horripilantes à l’égard du Royaume.
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C’est que le faux diplomate de Tindouf pousse le bouchon très loin en estimant que l’ONU sort de sa neutralité en s’exprimant de la sorte au sujet de la situation au Sahara. Il ignore peut-être que la partialité consiste justement à rapporter la situation réelle sur le terrain. Faudra-t-il encore une fois énumérer tous les baromètres qui illustrent l’essor que connaissent nos Provinces du Sud?
Allez une dernière fois, juste pour mettre encore plus en rogne Sidi Mohamed Ammar: des ouvertures de consulats à la chaîne, une reconnaissance de la plus grande puissance au monde de la marocanité du Sahara, une crédibilité du plan d’autonomie proposé par le Maroc aux yeux de la communauté internationale, un plan de développement intégré visible sur le terrain… et surtout, un peuple uni derrière son souverain et déterminé à ne pas abandonner le moindre grain de son Sahara!