La première conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara, qui s’est tenue, jeudi et vendredi, à Las Palmas (îles Canaries), a connu la participation de plusieurs personnalités politiques espagnoles, chercheurs internationaux, experts internationaux, journalistes, chioukhs et notables des tribus sahraouies.
Du côté espagnol, ont pris part à cette conférence, l'ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le président de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures au parlement européen, et ancien ministre de la justice, Juan Fernando López Aguilar et l’ancien ministre espagnol de la Défense et ex-responsable des services de renseignements, José Bono, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 24 et 25 septembre.
Lors de son intervention, fait savoir le quotidien, José Bono a affirmé que «le Conseil de sécurité de l'ONU a définitivement enterré l'option d'un référendum au Sahara et a salué dans ses résolutions le plan d'autonomie sous souveraineté marocaine présenté par le royaume comme étant sérieux et crédible».
Et de rappeler que «la dernière fois que le Conseil de sécurité a utilisé l'expression d’un référendum dans ses résolutions sur le Sahara, c'était dans la résolution n°1359 du 29 juin 2001», faisant savoir «qu’en 2007, le Maroc a répondu à l'appel du Conseil de sécurité pour une solution politique en proposant un plan d'autonomie pour le Sahara. Depuis lors, le Conseil de sécurité a considéré la proposition marocaine comme sérieuse et crédible».
Dans le même cadre, José Bono a indiqué que «l'autonomie a été la solution constitutionnelle au problème de la répartition territoriale du pouvoir en Espagne et la réponse légale et solidaire à ceux qui réclamaient l'indépendance». Et de relever que «le gouvernement espagnol, en déclarant que le plan d'autonomie proposé par le Maroc est la «base la plus sérieuse, réaliste et crédible», va dans la même direction que les résolutions de l'ONU et elle est en accord avec la position des États-Unis et de l'Allemagne».
De leur côté, les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont souligné que «l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine proposée par le royaume reste la solution politique pour mettre définitivement un terme au conflit artificiel créé autour du Sahara marocain».
Pour sa part, poursuit le quotidien, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, Edward Gabriel, «a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à avancer vers une solution politique durable à la question du Sahara sur la base du plan d’autonomie» sous souveraineté marocaine proposé par le royaume.
Dans un message adressé aux participants à la première Conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara, il a affirmé que «le Maroc a présenté en 2007 une proposition qui a été qualifiée de sérieuse, crédible et réaliste par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui est appelée à avancer vers cette solution avec le soutien des États-Unis».