Dans un courrier électronique adressé aux membres de la Confédération, Salaheddine Mezouar affirme avoir pris cette décision pour "des raisons de contraintes personnelles majeures".
"Je saisis cette occasion pour vous remercier toutes et tous pour votre confiance et votre soutien, et souhaite que le secteur privé continue de remplir sa noble mission au service du développement de notre pays", écrit-il.
On ne saurait dire s’il y a une relation de cause à effet immédiate, mais le désormais ancien patron du patronat a été vivement critiqué ce dimanche 13 octobre même, par le gouvernement après des commentaires qu’il a faits sur la situation en Algérie, hier à Marrakech, lors d’un panel dans le cadre d’une conférence internationale du World Policy Center de l’OCP.
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Cette démarche a été qualifiée d’ "irresponsable, maladroite et irréfléchie" par le ministère des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
La CGEM, poursuivait cette source par voie de communiqué, "ne peut se substituer au gouvernement de SM le Roi dans la prise de positions sur les questions internationales et notamment les développements dans ce pays voisin", ajoutant que la position du royaume à ce sujet est "claire et constante".
"Le Royaume du Maroc a, en effet, décidé de s’en tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie. Le Maroc s’abstient de tout commentaire à ce sujet. Il n’a ni à se mêler des développements internes que connaît ce pays voisin, ni à les commenter de quelque manière que ce soit", a conclu le communiqué émis ce dimanche.