Depuis deux mois, la province de Sidi Kacem se prépare aux élections partielles anticipées d’un nouveau député, le député sortant, Abdenbi Aidoudi, ayant été déchu de son mandat. Ce dernier, qui a également été révoqué de la présidence du conseil communal de Dar Kadai dans la province de Sidi Kacem, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, rapporte Al Akhbar du week-end (2 et 3 décembre). Les partis politiques et à leur tête l’Istiqlal, le PAM et le RNI s’activent à élaborer des stratégies électorales «efficaces». Mais des sources indiquent qu’ils auront du mal à se mettre d’accord sur une candidature commune en raison de fortes divergences entre leurs élus.
L’Istiqlal devrait présenter Abdallah El Hafed, qui a de fortes chances de remporter ce siège, d’autant que son parti dirige plusieurs communes dans la province. De son côté, le PAM compte sur l’influence de la famille Benzeroual pour briguer un autre siège parlementaire. Une influence qui a permis à Benaissa Benzeroual de décrocher la présidence du conseil provincial de la préfecture de Sidi Kacem et à son parti de diriger plusieurs communes. Sans oublier le soutien que la famille Benzeroual pourrait apporter au président de la commune de Sidi Kacem en le faisant bénéficier d’une majorité confortable.
Le quotidien Al Akhbar souligne que la lutte sera dure au sein du RNI pour obtenir le parrainage du secrétaire général. D’autant que le parti du Pigeon est divisé par une lutte interne opposant le parlementaire Ahmed El Ghazoui au coordinateur du parti et président de la commune de Sidi Kacem Abdelilah Ouissa. Ce dernier avait pesé de tout son poids pour priver le député El Ghazoui de la présidence du conseil provincial de Sidi Kacem. Quant au Mouvement Populaire (MP), il cherchera à récupérer le siège parlementaire perdu par Abdenbi Aidoudi. Lequel Aidoudi tente de pousser sa sœur, Kamar Aidoudi, dans cette compétition électorale après lui avoir garanti, lors des élections précédentes, le poste de présidente de la commune d’Al Houafat.