L’accord de pêche, signé le 24 juillet dernier à Rabat, a été adopté jeudi 29 novembre par les ministres représentant l’ensemble des États membres de l’Union.
L’accord devra être ensuite entériné par les Commissions compétentes du Parlement européen avant son adoption finale en plénière.
Le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 M€ à 52,2 M€ (+30%).
Les deux parties s’étaient également entendues dans cet accord sur les dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices, générés, par l'accord sur les populations locales des zones concernées.
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Par ailleurs, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, des exigences techniques avaient été intégrées dans l’accord.
Plusieurs observateurs à Bruxelles estiment que l’adoption aujourd'hui de cet accord par les États membres de l’UE, constitue une réponse claire aux manœuvres et tentatives qui visent à perturber le partenariat de longue date avec le Maroc dans ce domaine.
Cette adoption répond également aux interrogations sur l'inclusion du Sahara marocain dans l'accord, dans la mesure où la zone de pêche s'étend du parallèle 35 jusqu'au parallèle 22, à savoir de Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu'au Cap Blanc, dans le sud du Royaume.