Cette commission sera composée du ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, Younes Sekkouri, et du ministre délégué chargé du Budget Fouzi Lekjaa.
Aziz Akhannouch a précisé, lors d’une réunion de la majorité gouvernementale, qu’il présidera en sa qualité de Chef de gouvernement cette commission et veillera au suivi de ses travaux et à la recherche de solutions, mettant l’accent sur l’impératif du retour des enseignants en classe pour l’exercice de leurs fonctions.
Lors de cette réunion des groupes de la majorité des deux Chambres du Parlement, tenue aux côtés de Abdellatif Ouahbi, Secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), et de Nizar Baraka, Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), le Chef du gouvernement a assuré que «la porte du dialogue sera toujours ouverte», affirmant que le gouvernement est prêt à améliorer certaines dispositions du statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale.
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Notant que «l’essence de toute amélioration consiste à garantir la qualité de l’éducation», il a soutenu que la concrétisation des objectifs de l’État social passe essentiellement par «la réalisation de résultats tangibles qui permettent de rompre avec le décrochage scolaire et la faiblesse criante des apprentissages».
Il a aussi relevé que le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a accompli «un travail colossal à travers les consultations nationales» ayant impliqué environ 21.000 enseignantes et enseignants, plus de 33.000 élèves et plus de 20.000 familles, en vue d’élaborer un plan de réforme de l’éducation. Ces consultations ont servi de base à la création d’une «école pionnière», qui a donné des résultats positifs après avoir aidé 63.000 élèves à améliorer leur niveau de manière significative, a-t-il expliqué.
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Pour sa part, Nizar Baraka a relevé que le gouvernement est parvenu à surmonter une série de défis et et de moments délicats, à travers une approche basée sur l’intervention immédiate, efficace et prospective, ainsi que sur la dimension stratégique des politiques mises en place, le rôle du gouvernement étant de «donner corps au changement que veulent les Marocains».
Le gouvernement actuel est «fier d’appliquer le programme de la protection sociale qui représente une nouvelle révolution du Roi et du peuple», a signalé le ministre de l’Équipement, mettant l’accent sur l’importance de faire preuve de «vigilance» dans la mise en œuvre du projet d’aide directe, afin d’orienter le soutien vers ceux qui en ont besoin.
«La réforme du système de l’enseignement a démarré et les écoles pionnières ont donné d’importants résultats», a poursuivi Nizar Baraka, soulignant la nécessité de dépasser les problématiques liées à ce secteur à travers le dialogue avec les syndicats les plus représentatifs.
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De son côté, le Secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, a appelé les enseignants à «privilégier le dialogue avec le gouvernement» et le retour des élèves à leurs classes, saluant dans ce sens les efforts déployés pour la réforme du système éducatif.
La majorité gouvernementale a consenti de grands efforts afin de mettre en œuvre plusieurs chantiers de réforme et doit, de ce fait, renforcer sa communication pour en informer l’opinion publique, a-t-il estimé, mettant l’accent sur l’importance d’améliorer le dialogue entre les ministres et les parlementaires.
Mohamed Joudar, Secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), a quant à lui affirmé que son parti a «choisi par conscience et esprit patriotique de soutenir le gouvernement actuel», saluant à cet effet le succès du gouvernement dans la mise en œuvre d’un ensemble de projets visant à consacrer les fondements de l’État social.