la Fondation Joud a été créée il y a plus de cinq avec pour ambitieux projet de contribuer au développement social du Maroc. Aides aux jeunes entreprises et entrepreneurs, aux femmes, actions caritatives, initiatives artistiques et culturelles… Tout y passe. Mais à l’approche des prochaines élections législatives, la Fondation Joud est au cœur de nombreuses critiques. Il y a eu celle du secrétaire général du PAM (Parti authenticité et modernité), Abdellatif Ouahbi, voulant que l’association soit "une vitrine" et "une couverture" du RNI de Aziz Akhannouch. Il y a eu aussi, et surtout, des voix de citoyens lambda qui se sont élevés pour accuser la Fondation de les avoir utilisés. Ceci, en leur accordant des aides alimentaires en échanges de cartes… d’adhésion au RNI.
Dans une sortie sur sa page officielle Facebook (et c’est en soi une information), le président du parti de la Colombe balaie toutes ces accusations d’un revers de la main. "Cela fait un moment que nous faisons l’objets de nombreuses attaques de la part de certains individus et ce, à coup de fake news et de fausses accusations. Mais, aujourd’hui, je veux insister sur le fait que c’est la Fondation (Joud, NDLR) qui en paie aujourd’hui le prix. Or, c’est une fondation privée que j’ai l’honneur d'avoir créée et développée avec de nombreux contributeurs. Le tout, dans la discrétion la plus absolue puisque je n’ai jamais parlé de ce que nous faisons au sein de Joud. Mais entre les tentatives de semer le doute autour de son projet et les campagnes de dénigrement de ses initiatives, la Fondation est aujourd’hui le prétexte parfait pour nos détracteurs afin de nous attaquer", affirme Akhannouch.
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Le président du RNI se veut clair. "Joud est une fondation pour la solidarité et qui travaille sur de nombreux volets et ce, à travers tout le territoire national. Nous travaillons main dans la main avec des centaines d’associations, lesquelles opèrent à leur tour avec des dizaines d’associations et dans des centaines de projets. Aide au développement du monde rural, avec des projets de pistes, d’eau potable, écoles, caravanes médicales, création d’espaces de travail et d’ateliers pour femmes… Oui, nous contribuons à tout cela et nous en sommes fiers", explique celui qui a également la casquette d’homme d’affaires.
Marquant son étonnement quant à la campagne visant Joud, Akhannouch reprend son bâton (de pèlerin) contre ses détracteurs avec sa formule désormais consacrée: "Nous semons du labeur et du travail, vous semez des paroles et du vent. Au lieu de nous casser aujourd’hui, faites de même et activez-vous au service de votre société. Au boulot!".
