L’affaire Pegasus a d'ores et déjà créé bien des remous, tout particulièrement en France. Intervenant sur la station de radio Europe1 ce mercredi 21 juillet, Bernard Squarcini, ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd'hui DGSI) s’est montré très prudent en abordant ce propos brûlant d'actualité.
Ancien numéro Un du renseignement intérieur au cours du mandat de Nicolas Sarkozy à la tête de la République française, Bernard Squarcini a déclaré tout de go ne «pas trop» croire que le Maroc soit à l'origine de l'affaire Pegasus.
«C'est (une accusation) trop facile. Le Maroc est un partenaire, il est adossé à d'autres grands pays, d'autres grandes puissances avec lesquelles il coopère», a expliqué Bernard Squarcini.
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Dans un communiqué publié aux premières heures de ce mercredi 21 juillet 2021, le gouvernement marocain a «catégoriquement» rejeté ces «allégations mensongères et infondées», mettant au défi leurs colporteurs, dont l’ONG Amnesty International et le consortium «forbidden stories», ainsi que leurs soutiens et protégés, de fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes.
Fort de son bon droit et convaincu du bien-fondé de sa position, poursuit le communiqué du gouvernement, le Maroc optera pour des démarches judiciaires, au Maroc et à l’international, à l’encontre de toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses.