Au sujet de la récente -et fracassante- sortie de Abdelilah Benkirane, Driss Azami El Idrissi, en sa qualité de président du Conseil national du PJD, le "parlement" des islamistes aujourd'hui à la tête de la coalition gouvernementale, estime que Benkirane est en droit de revenir en politique.
"Quand on est dans la politique, on n'en sort pas", assure-t-il, avant de s'attaquer à ceux qu'il nomme les "détracteurs" du parti.
Evoquant l'affaire qui secoue actuellement le PJD, celle de la députée Amina Maelainine, photographiée dévoilée à Paris, ainsi que les cas de relations sexuelles hors des liens du mariage dont a dû faire face le PJD ces dernières années, cet ancien ministre délégué, en charge du Budget, juge "trop exagérées" les polémiques "autour de ces questions".
C'est "trop d'agitation pour trois ou quatre cas [de relations sexuelles hors-mariage, Ndlr], dans la vie d'un parti qui existe depuis 40 ans", soutient-il.
A propos de sa gestion très critiquée de la ville de Fès, celui qui en est le maire qualifie son bilan de "positif ", mais reconnaît tout de même que la capitale spirituelle du royaume souffre encore d'une série de problèmes.
Driss Azami El Idrissi promet d'ailleurs d'améliorer le réseau d'éclairage public, et de construire plusieurs parkings, afin d'améliorer les problèmes de la circulation dans la ville.
Le maire de Fès annonce en outre que de nouvelles usines vont être créées.
A propos des marchands ambulants qui occupent les rues de Fès, Driss Azami El Idrissi a préféré éluder cette question, et a affirmé qu'une solution à cet épineux problème n'était pas du seul ressort de la mairie.
