Ce sont des sources proches de la famille de Taoufik Bouachrine qui nous l’apprennent: Agnès Callamard, Rapporteuse spéciale auprès de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires, notamment en charge du dossier de Jamal Khashoggi, a adressé une correspondance aux autorités marocaines.
Elle y sollicite la restitution du GSM de Bouachrine, ce patron de presse accusé de viols et de harcèlement sexuel à l'encontre de plusieurs de ses collaboratrices.
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Après une première condamnation à 12 ans de prison en première instance, Bouachrine a vu sa peine portée à 15 ans en appel par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca. Aux dernières nouvelles, il entend former un pourvoi en cassation, un dernier recours pour lui.
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Taoufik Bouachrine avait été condamné pour la traite d’êtres humains, l'exploitation d’une situation de vulnérabilité ou de besoin, le recours à l’abus d’autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d’exploitation sexuelle ou à d’autres formes de contrainte, commis à l’encontre de personnes en réunion, mais aussi pour attentat à la pudeur avec violence, viol et tentative de viol.
Actuellement incarcéré à la prison d'Oukacha, il est également accusé de harcèlement sexuel, de recrutement d’individus en vue de la prostitution, dont une femme enceinte, et d'usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d’enregistrer ces actes.