Casablanca: la police met fin à la vente de matraques électriques sur Facebook

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Revue de presseKiosque360. Alors qu’elles sont censées n'être vendues que par des armuriers légalement autorisés et utilisées par les seules forces de l’ordre, des matraques électriques ont été découvertes en vente sur Facebook. La police a réussi à en identifier et arrêter certains vendeurs.

Le 18/02/2018 à 23h20

La matraque électrique, à l’instar des taser, poing électrique ou shocker, soit la famille des armes d’autodéfense par électrocution, n’est en général utilisée que par les forces de l’ordre à travers la majeure partie des pays du monde. Cette arme connue pour paralyser l’agresseur ne peut être également vendue que par des armuriers disposant d’une autorisation légale.

Or, selon des informations rapportées par le quotidien Assabah de ce lundi 19 février, les services préfectoraux de la police judiciaire de Casablanca viennent de mettre la main sur trois individus, dont un mineur (17 ans), pour vente illégale de matraques électriques.

L’une des personnes arrêtées proposait ces armes d’autodéfense à la vente sur Facebook, avec prix, adresse et description cataloguée de la marchandise. C’est ce qui a permis à la police judiciaire de remonter, via le web, jusqu’à cet individu qui a été alpagué à son domicile, où quatre matraques électriques ont été saisies. Après avoir découvert le nom de son fournisseur, la PJ s’est rendue chez ce dernier, au quartier Sbata de Casablanca, et a retrouvé dans son magasin un lot de 79 matraques électriques neuves.

Deux prévenus ont été placés en garde à vue, alors que le jeune mineur a été placé sous tutelle judiciaire pour les besoins de l’enquête, en cours, en vue de déterminer le nombre et l’identité des personnes ayant pu se procurer cette arme redoutable, dont il va falloir aussi déterminer l’origine.

Une course contre la montre est donc engagée par la PJ avant que ces matraques momentanément paralysantes ne tombent entre les mains de criminels et ne servent à agresser des citoyens à des fins de vols ou autres crimes.

Par Mohammed Ould Boah
Le 18/02/2018 à 23h20