Depuis près d’un siècle, le marché des fleurs a embelli le cœur du quartier Maârif. Aujourd’hui, le moment du changement a sonné. Le boulevard Bir Anzarane hérite désormais de ses couleurs et de sa beauté en accueillant le nouveau marché des fleurs, dans sa nouvelle allure, sur une superficie globale de 464 mètres carrés. Il a officiellement ouvert ses portes, le mardi 21 mai, à son nouvel emplacement, au croisement de la rue Normandie et du boulevard Bir Anzarane, exactement sur le site de «Souk Selk lakdim».
«L’inauguration du marché des fleurs s’est déroulée dans un esprit de fête en présence de Nabila Rmili, maire de Casablanca, accompagnée d’Abdessadeq Mourchid, président de l’arrondissement du Maârif, Rachid Kamal, président de l’arrondissement des Roches Noires, ainsi que d’autres membres du conseil communal», partage Mehdi, l’un des marchands interrogé par Le360.
Le marché, désormais constitué de seize boutiques fraîchement rénovées, a été offert aux marchands par la commune de Casablanca. Ce sont principalement les mêmes commerçants de l’ancien marché qui ont été relocalisés dans ce nouvel espace, conçu pour être plus accessible et moderne. Ainsi, les clients pourront retrouver dans le nouveau marché les mêmes visages, et leurs habitudes avec les fleuristes.
Ahmed, l’un des marchands, salue la transparence et l’organisation du processus de réattribution des boutiques. «Le tirage au sort pour les numéros de boutiques s’est fait de manière très organisée et en toute transparence, sous la supervision d’un huissier de justice. De plus, tous les délais fixés par les responsables ont été respectés, et nous avons reçu nos clés sans aucun retard», déclare-t-il.
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La préparation de ce nouveau marché a duré près de trois mois, et seulement trois jours ont suffi pour transférer les activités de l’ancien site au nouveau. Les marchands se disent très satisfaits de leur nouvel emplacement, louant son nouveau décor, sa propreté et son accessibilité améliorée.
Concernant les tarifs, les commerçants rassurent leur clientèle puisque la modernisation des espaces du marché n’entraînerait aucune augmentation des prix. «Une rose garde son prix initial de 5 dirhams. Un petit bouquet avec sa garniture coûte toujours 50 dirhams», ont-ils affirmé.
Les marchands espèrent que ce renouveau se traduira par une revitalisation de leur activité commerciale, attirant ainsi plus de clients et dynamisant le marché des fleurs.