La décision du ministère de l’Education nationale de plafonner à 30 ans le recrutement des enseignants des AREF continue de faire polémique. Mais, selon la directrice provinciale de l'éducation et de la formation de Ain Chock, Latifa Lamalif, il était essentiel d’opter pour ce choix qui va "se répercuter positivement sur la qualité de l’offre de l’école publique".
Pour Latifa Lamalif, l’enseignement ne serait plus un refuge contre le chômage pour les diplômés ayant échoué à d’autres concours garantissant l’accès à la fonction publique. Il s’agit d’une décision qui tient compte de l'intérêt du système éducatif, car elle vise à "améliorer sa qualité" et à "augmenter son rendement".
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La responsable a également relevé que les jeunes sont plus productifs et mieux capables d'acquérir les compétences pédagogiques, en comparaison avec les moins jeunes, précisant que cette décision permettra d’embaucher des enseignants qui aiment le métier et qui ne le considèrent pas comme étant une "zone de confort".
Pour ce qui est de la récente controverse entourant les protestations des élèves concernant l’instauration d’un contrôle unifié, la directrice provinciale de l'éducation et de la formation de Ain Chock a tenu à souligner que cette décision avait pour objectif d’assurer aux élèves une égalité de chances et d'accroître la crédibilité des résultats obtenus aux contrôles continus.