Dakhla: ces projets mis en place pour assurer l'approvisionnement continu en eau potable

Mise en service en 2016, la station de traitement et de déminéralisation de la Dakhla assure l'alimentation en eau potable de plus de 106.000 habitants.

Mise en service en 2016, la station de traitement et de déminéralisation de la Dakhla assure l'alimentation en eau potable de plus de 106.000 habitants. . Souilme Bouaamoud / Le360

Le 31/07/2022 à 10h36

VidéoPlusieurs projets ont été mis sur pied ces dernières années pour assurer l’approvisionnement continu en eau potable et faire face à la sécheresse dont souffrent certaines régions du Royaume. Visite guidée au cœur de la deuxième station de traitement et de déminéralisation de Dakhla.

Face au risque de stress hydrique qui plane sur le Maroc, les équipes de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) ont été mobilisées pour assurer l’alimentation continue en eau potable de la ville de Dakhla, grâce notamment aux projets d’investissement réalisés ces dernières années, à l’image de la station de traitement d’eau potable à Tawarta.

Mise en service en 2016, grâce à un investissement de 250 millions de dirhams financé par l’ONEE, cette station a pour but de renforcer la production d’eau potable de la ville, qui était alimentée auparavant par une seule station de traitement. 

Bénéficiant à plus de 106.000 habitants, la deuxième station de traitement et de déminéralisation de Dakhla dispose d'une capacité de 17.000 m3/jour pour un débit de 200 L/s. Le traitement de l’eau dans la station passe par trois étapes: la désulfurisation, l’élimination d’ammonium et la déminéralisation.

D’autres projets sont également prévus pour renforcer l’alimentation en eau potable de la ville et répondre à la demande croissante en ressources hydriques dans cette région du sud du Royaume. Ainsi, 400 millions de dirhams seront investis pour relier sur une longueur de 130 km la ville de Dakhla à la prochaine station de dessalement de l’eau de mer qui sera située dans la commune de Bir Anzarane.

La construction d’un réservoir souterrain d’une capacité de 3.000 m3 est également programmée dans ce sens, en plus de l’activation de l’usage des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts de la ville. 

Destinés à accompagner le développement démographique et urbain de la ville, ces projets viennent conforter le nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

Par Souilme Bouaamoud
Le 31/07/2022 à 10h36