Ce dimanche, la police espagnole a libéré quelque 14 femmes, d’origine africaine pour la plupart, dans la région du pays basque, alors qu’elles étaient exploitées comme esclaves sexuelles par une bande locale de proxénètes.
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum du lundi 7 août, qui reprend le quotidien espagnol «Diario Basco», c’est la cinquième fois consécutive, cette année, que la police ibérique libère des femmes de même origine utilisées comme esclaves sexuelles, soit au total une trentaine de femmes. Par ailleurs, plus de 27 prévenus ont été arrêtés.
Pour ce qui est des Subsahariennes qui tombent dans les filets de ce réseau européen et qui sont exploitées dans des conditions inhumaines, il s’agirait pour la plupart de Nigérianes et Camerounaises ayant transité par les présides occupés de Sebta et Melilla.
D’après le quotidien, ce réseau de proxénètes est étendu à toute l’Europe et exploite de jeunes femmes venues particulièrement d’Afrique et, parfois, de pays d’Amérique latine (Paraguay et Brésil), alors que les polices locales restent dépassées par les évènements.