A quelques jours des examens d’intégration dans le système éducatif national des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine, les membres du collectif qui les représentent ont été conviés par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, afin d'instaurer un dialogue. Seront présents à cette réunion le secrétaire général et les doyens des facultés de médecine et de pharmacie. But de cette rencontre au sommet: évoquer les modalités et le contenu des épreuves que ces étudiants doivent passer après l'Aïd, ainsi que les solutions à même de leur faciliter une poursuite de leurs études en Ukraine.
Interrogés il y a peu par Le360, plusieurs étudiants avaient contesté la première option proposée par le ministre, laquelle consiste en l’intégration des étudiants de retour d’Ukraine, en cas de réussite au concours, dans l’année qui précède leur niveau, avec une adaptation des programmes pédagogiques, puisqu’il s’agit, d’après eux, «d’une seconde option, étant donné que le ministère de l'Enseignement supérieur considère l’année universitaire en cours comme étant une année blanche».
Ces étudiants avaient également insisté sur l’importance d’une réunion de dialogue avec le ministère, afin de discuter des différents obstacles à leur réintégration universitaire.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, avait quant à lui indiqué mardi 21 juin dernier, devant les députés de la Chambre des représentants, que le dossier des étudiants marocains de retour d'Ukraine sera définitivement réglé en juillet.
Il avait expliqué qu'il sera procédé à l'organisation de différents concours pour l'intégration de ces étudiants dans le système éducatif national après l'Aïd Al-Adha, et avait souligné le fait que le ministère avait veillé à traiter ce dossier «en toute positivité et efficacité, sans ménager aucun effort en vue de trouver des solutions réalistes et appropriées à cette situation».
Abdellatif Miraoui avait aussi indiqué que son département avait tenu des réunions intensives avec le réseau des doyens des facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire, dans les secteurs public et privé, qui ont abouti à l’adoption d’un ensemble de principes, notamment la prise en considération du nombre de places pouvant être ajoutées par chaque établissement, en particulier dans les domaines de la médecine, de la pharmacie, de la médecine dentaire, de la médecine vétérinaire et de l'architecture.
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En ce qui concerne la répartition des étudiants, Abdellatif Miraoui avait précisé que le principe du mérite sera adopté, en fonction de la note obtenue au concours national et du nombre de places disponibles dans chaque établissement, et avait également annoncé que des mesures seront prises pour accompagner les étudiants admis dans chaque établissement.
Abdellatif Miraoui avait également informé les députés du fait que le ministère avait contacté des pays d'Europe de l'Est (comme la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie) dont le système éducatif est similaire au système ukrainien, afin d’examiner les possibilités d'accueillir des étudiants marocains. Le ministre avait expliqué que son ministère avait reçu des propositions de la Roumanie et de la Hongrie, qui seront prochainement annoncées.