Malgré les multiples opérations de police pour mettre fin à l’écoulement sur les marchés de Fès des différentes catégories de pétards, très prisés par les enfants en cette période d’Achoura, ce phénomène vient de refaire surface après une longue période d’accalmie.
Pire, et comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce week-end du 30 septembre-1er octobre, ce sont désormais les cours des établissements scolaires qui se sont transformées en terrain de prédilection pour faire détonner ou exploser ces dangereux engins.
En effet, à l’occasion de l’actuelle fête d’Achoura, l’usage de pétards sous forme de fusées incendiaires et assourdissantes a créé une véritable panique au sein de plusieurs écoles de Fès. Surtout que les écoliers s’amusent à se «tirer dessus» et à terrifier les filles avec ces pétards, sans se soucier des graves séquelles qu’ils encourent pour leur santé et leur vie.
Alertée par cette recrudescence de l’usage des pétards en milieu scolaire, la préfecture de police de la wilaya de Fès n’a pas tardé à mettre la main, dans les quartiers Bensouda et Dès-Jdid, sur quatre individus soupçonnés d’être derrière la commercialisation de ces produits prohibés. Plus de 2000 pétards, dont des «fusées» pouvant causer des incendies, en plus d’irritations oculaires, dermiques et pulmonaires ont été saisis chez ces revendeurs.
Le journal ajoute que le relèvement du niveau de surveillance autour des écoles pour juguler le trafic des pétards a parallèlement permis à la police d’arrêter, en flagrant délit, nombre de délinquants qui agressaient les écolières et écoliers dans les environs des établissements scolaires.
Il faut rappeler que des opérations de police sont régulièrement menées à travers tout le Maroc contre les produits de contrebande en tous genres, surtout ceux qui peuvent constituer un danger pour la santé, la quiétude et la vie des citoyens.