La fédération du transport et de la logistique (FTL), affiliée à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), annonce dans un communiqué sa décision de ne pas observer la grève nationale de 72 heures, prévue par un groupe de syndicats du secteur du transport routier au Maroc, dès le 7 mars prochain.
La fédération appelle donc les professionnels du secteur «à faire preuve d'esprit citoyen, comme ils l'ont toujours fait, pour surmonter les conséquences de la pandémie et la situation économique difficile actuelle».
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La FTL explique ainsi que le contexte économique actuel, marqué par l’impact de la crise du Covid-19 et par les répercussions des conditions climatiques sur le Maroc, «n’est pas propice à l’entrée en grève». Et ce, bien que la fédération soit consciente des problèmes que vit actuellement le secteur, d'autant plus que «le dialogue sur les doléances des professionnels du secteur se poursuit et ne s'est jamais interrompu, que ce soit avec le ministère des Transports et de la Logistique ou avec l'ensemble des départements ministériels concernés».
La FTL tient, par ailleurs, à souligner qu’elle travaille continuellement et étroitement avec le ministère de tutelle dans le cadre de commissions techniques, tout en rappelant avoir rencontré, mercredi 23 février 2022 à Rabat, les représentants du ministère du Transport, notamment le ministre Mohamed Abdeljalil.
Lors de cette réunion, rappelle la FTL, la fédération a présenté et discuté un ensemble de mesures à prendre pour faire face aux défis auxquels les professionnels du secteur du transport routier sont confrontés, notamment la flambée des prix des carburants sur le marché national.
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Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a entamé, le 23 février 2022 à Rabat, un round de discussions avec les syndicats des transporteurs routiers afin de réfléchir aux mesures à prendre afin de faire face à la flambée du prix des carburants sur le marché national.
«Nous allons écouter les doléances et les propositions des syndicats de transport avant de parvenir à des conclusions», a alors promis le ministre de tutelle, Mohamed Abdeljalil, interrogé par Le360.
Ces réunions avec les professionnels, a expliqué le ministre, visent à «trouver des solutions pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens dans ce contexte difficile. Nous allons poursuivre le dialogue, mais dans les circonstances actuelles, nous étudions la possibilité de prendre des mesures urgentes pour accompagner les entreprises dans cette conjoncture».