Dans l’espoir de résoudre la crise qui secoue les étudiants en médecine, le Médiateur du Royaume est intervenu activement dans leur dossier, soumettant une série de mesures approuvées par le gouvernement. Un communiqué, publié le 30 septembre 2024 par le ministère de l’Enseignement supérieur, dévoile ces nouvelles propositions aux étudiants, ouvrant la voie à un possible apaisement du conflit.
Les étudiants ayant passé les examens du premier semestre le 5 septembre pourront se présenter à ceux du second semestre dès le 4 octobre, dans le cadre d’une session exceptionnelle. Quant aux étudiants qui passeront leurs examens pour la première fois, ils bénéficieront de la même session pour le deuxième semestre à partir du 4 octobre, tandis que les épreuves du premier semestre seront reprogrammées lors d’une session exceptionnelle ultérieure.
Les notes de zéro, initialement attribuées, seront remplacées par celles obtenues au cours des sessions exceptionnelles. Les délibérations se baseront exclusivement sur les résultats des examens, sans tenir compte de l’accomplissement des stages, lesquels seront réorganisés ultérieurement en respectant l’intégralité du volume horaire et les conditions exigées.
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Toutes les explications complémentaires relatives au nouveau programme pédagogique seront exposées aux étudiants lors de réunions élargies des commissions, permettant également d’accueillir leurs propositions pour améliorer la qualité de la formation. Par ailleurs, les mécanismes d’accueil des étudiants seront renforcés afin de prêter une oreille attentive à leurs doléances et réclamations.
Le communiqué précise également que les cours pour la filière de médecine de l’année universitaire 2024-2025 ont déjà débuté le 23 septembre pour les nouveaux inscrits, et commenceront le lundi 14 octobre pour les étudiants de la 2ème à la 6ème année.
Pour l’heure, la Commission nationale des étudiants en médecine au Maroc n’a pas encore réagi à ce communiqué. Toutefois, le sit-in prévu pour le 15 octobre devant le Parlement à Rabat est maintenu.